Vente de deux parcelles avenue de Bretagne : une opération de bon sens, mais quelle suite en cas d’échec ?

Résumé de notre position

Le groupe Citoyens Écologistes et Solidaires a voté en faveur de la vente des deux parcelles avenue de Bretagne, estimant légitime de céder les biens sans usage pour la collectivité. Toutefois, nous interpellons la majorité sur les suites à envisager si cette vente venait à échouer à nouveau : des usages alternatifs comme des projets pédagogiques de plantation d’arbres fruitiers ou de préservation de la biodiversité doivent être explorés pour valoriser cet espace délaissé.

Intervention complète de Mme Jacqueline Rousseau

Monsieur le Maire, Monsieur Counil, mes chers collègues,

Notre groupe va naturellement voter cette délibération, comme nous l’avions fait déjà en novembre.

Pour ma part, ayant dans mes fonctions précédentes procédé à de nombreuses ventes d’excédents pour l’État, je trouve pertinent que la collectivité se défasse des biens fonciers inutiles à l’intérêt général — c’est une bonne gestion.

La vente de ces deux parcelles réunies en un seul lot nous semble pertinente, au regard de leur configuration complexe : situées près d’une voie ferrée, à proximité d’un collège, et dans un virage, elles ne sont pas facilement valorisables séparément.

La nouvelle estimation des Domaines est cohérente avec ces contraintes, comme l’a rappelé Monsieur Counil.

J’ai néanmoins deux questions :

  1. Lors de la précédente mise en vente, un acquéreur a-t-il manifesté un intérêt conditionné à la réunion des deux parcelles, ce qui aurait motivé cette nouvelle stratégie de vente unifiée ?
  2. Et surtout — j’anticipe peut-être — mais si cette seconde tentative de vente venait à échouer, quelle stratégie de revalorisation la Ville envisage-t-elle ?

Ne pourrait-on imaginer, par exemple, un usage pédagogique ou environnemental, comme des plantations d’arbres ou un verger éducatif, à destination des écoles voisines ?

J’ai vu, en juillet dernier, un très bel exemple dans un collège où les élèves étaient investis dans un projet de plantation d’arbres fruitiers. Une telle démarche aurait du sens dans cette parcelle aujourd’hui inutilisée.

Je vous remercie pour votre écoute.

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